Rayonner avec la colorimétrie

Dimanche, j’ai eu le bonheur de vivre une journée « rayonnement ». Nous étions six femmes à découvrir quelle gamme de couleur nous fait rayonner.

Actuellement, je me remaquille. Je n’apprécie pas mon corps et je suis très critique envers moi. Donc pour mon bien-être émotionnel, je me maquille, tout en gardant une grande part de naturel (pas de bb crème, pas de poudre, pas d’anticernes). Et peu de temps après être arrivée à cette journée rayonnement, nos animatrices nous ont demandé de nous démaquiller. Et oui, comment découvrir les couleurs qui nous font rayonner si on travaille notre visage avec du maquillage ?

Après une douce séance de yoga (habituellement, je n’aime pas le yoga. Je n’arrive pas à prendre plaisir aux séances. Mais là, ça a été un vrai moment de laisser aller) dans le jardin et sous un éclatant soleil, nous sommes allées à la rencontre de notre image. Nous devions marcher vers un miroir en pied. J’ai été tellement fière de moi. Je n’ai ressenti aucune déception, aucun rejet, aucune gêne. J’étais moi et c’était ok. Et c’est vrai qu’avec du recul cela m’a étonné puisqu’actuellement je suis dans le rejet de mon corps et j’ai du mal avec mon reflet. Mais là, ça n’a pas du tout été le cas. D’avoir fait une séance de yoga a sûrement suffisamment apaisé mon esprit pour me permettre de m’accueillir, telle que je suis, sans jugement, sans comparaison. Et de me rendre ainsi compte de tout le chemin que j’ai parcouru. Et j’ai vraiment été heureuse de vivre cette expérience.

L’après-midi, nous avons fait un test de colorimétrie. J’ai ainsi découvert que la gamme de couleur qui me permet de rayonner est la gamme des couleurs chaudes. Et dans cette gamme, je suis plutôt intense (pour changer ^^) c’est-à-dire que le mat me convient mieux que le pailleté (mais j’aime tellemeeeeeent les paillettes ^^). Ce que j’ai aimé dans cette journée est qu’à aucun moment on nous a imposé quoi que ce soit. Elles nous ont indiqué ce qui nous mettait en valeur mais si on choisissait de rester dans nos habitudes, c’est ok. Toutes les couleurs conviennent. Seulement, certaines sont plus en harmonie avec nous que d’autres.

Ce qui a vraiment été flagrant dans ce test de colorimétrie, c’est de constater à quel point les « défauts » du visage sont gommés simplement grâce à la couleur. Quatre éléments sont pris en compte pendant le test : l’ovale du visage, le blanc de l’œil, les rougeurs, les cernes. Et des cernes, j’en ai, des bien voyantes ^^ et là, à chaque fois qu’on mettait un tissu de la gamme des couleurs jaunes, les cernes disparaissaient, tout comme les rougeurs. Le teint semblait plus éclatant. Je rayonnais vraiment.

J’ai vraiment pris plaisir à cette journée et à ces découvertes. Cela m’a vraiment apporté beaucoup de douceur, de stabilité émotionnelle (je suis actuellement en plein SPM avec une instabilité émotionnelle très forte), de partage, de joie. Et surtout une envie de travailler avec les couleurs, d’en faire un jeu. Et que cela aussi m’aide lors de mes moments d’insécurité, de questionnements, de peur.

Le Prince charmant

Le prince charmant. Je me suis construite avec les disneys & les Bridget Jones, les Rencontre à Nothing Hill, Love Actualy,… Le Prince charmant fait partie intégrante de moi, d’autant plus que mon premier grand amour a été un coup de foudre fusionnel. Mais la vie a tendance à détruire nos illusions car l’illusion n’est pas la vie. La trilogie Matrix nous a suffisamment amené à y réfléchir…

Aujourd’hui J’ai 38 ans et je ne crois plus au Prince Charmant. J’ai conscience de son illusion, liée à une certaine perfection. Du moins, c’était ce que je croyais.

Je ne crois plus au Prince Charmant Disney qui arrive sur son cheval blanc prêt à me sauver. Je n’ai pas besoin d’être sauvée. Je suis capable de le faire toute seule. Alors pourquoi lorsqu’un homme n’a pas la capacité de répondre à l’expression de mes besoins, je me sens trahie et encore plus seule et surtout désillusionner ?

Cette nuit (oui, il est plus de 3h du matin, je suis en pleine insomnie à la suite d’une profonde tristesse et de fortes douleurs au bras (vive la somatisation ^^), je me questionne.

J’ai rencontré une personne intéressante, cultivée, à l’écoute, bienveillante. Et j’ai pris conscience que cette description correspondait parfaitement à mon Prince Charmant d’illusion. Or le Prince Charmant n’existe pas dans la vraie vie. Car nous sommes dans la réalité et ce ne sont que des hommes, de simples hommes, avec leurs failles. Et c’est un constat amer. J’ai beaucoup de mal à l’accepter, à le comprendre et surtout à me confronter à cette désillusion.

Il s’avère qu’actuellement, je suis en plein SPM émotionnellement. J’ai donc besoin d’attention, de patience, de compréhension, d’écoute. Je n’ai pas besoin de paternalisme, qu’on me demande de me justifier, d’incompréhension, de silence et d’éloignement.

Pour la première fois, j’ai clairement exprimé mes peurs, mes besoins. Et je me retrouve encore plus seule, plus rejetée, plus incomprise. Et je ne comprends pas pourquoi cela m’arrive. Je ne comprends pas en quoi il semble si difficile de mettre son ego de côté et de simplement me faire passer en première, en priorité. Pour un laps de temps court en plus, pour simplement prendre soin de moi, sans que cela soit un prérequis ou ne remette en question l’équilibre du couple (je ne supporterais pas une inégalité) ou sa place en tant qu’homme. Sauf qu’il n’est pas un Prince Charmant, ce n’est qu’un être humain avec ses peurs, ses traumas, ses questionnements, son besoin d’être rassuré.

La question est est ce que j’accepte cela ? Suis-je capable de passer outre ma déception, mon sentiment de trahison et de laisser le temps à l’histoire de se développer ?

Les femmes et les hommes : des êtres différents

Oui, je sais. J’ouvre des portes ouvertes. Dis comme cela, les femmes et les hommes sont différents cela semble d’une évidence. Attention, ici, je parle de différence et non d’une question de supériorité.

Mais voilà nous sommes différents : par ce que la société nous inculque, par des siècles d’histoire, et aussi par nos hormones et nos comportements intégrés. Et cela crée des fossés et des incompréhensions.

Actuellement, je suis en plein SPM (syndrome pré-menstruel) et ce mois-ci est très compliqué avec mes émotions. Je suis déjà une hypersensible mais avec mon SPM, mes émotions sont des tornades. Et je suis à vif. C’est une période très compliquée à gérer où j’aurai besoin de douceur, d’attention, de présence. Et c’est assez nouveau de l’exprimer aussi clairement.

Ce week-end, j’ai vécu une journée colorimétrie. Nous étions six femmes pour découvrir quelles couleurs nous font rayonner. J’aime beaucoup ces moments entre femmes. Il y a beaucoup de compréhension, de partage et même si nous sommes toute unique, nous nous comprenons. Et à chaque fois que j’ai participé à un week-end entre femmes, j’étais bluffée de découvrir à quel point ces rencontres étaient connectées. Ce dimanche, nous étions donc dans une thématique de colorimétrie et pourtant c’est la thématique du couple qui est ressorti, qui était commune à chacune. C’était vraiment bluffant. L’une est à la recherche du « bon compagnon » mais est une grande romantique et aimerait le rencontrer inopinément dans la rue, une autre nous a parlé de comment elle faisait des rencontres grâce à un tableau de visualisation et à quel point c’était bluffant les résultats, une autre très amoureuse partageait en deux catégories les femmes : celles qui restent parce qu’elles se dévalorisent et celles qui partent parce qu’elles estiment avoir une valeur (je trouve que c’est un peu manichéen comme vision et réducteur) et que c’est quand on s’y attend le moins que la rencontre se fait, et moi je me questionne sur ce que c’est aimer. La réponse reçue à mon interrogation est le « lâcher-prise » (je déteste cette formulation que je trouve assez fourre tout »). Et deux d’entre elles expliquaient que depuis plusieurs années, elles affirmaient que la rencontrer c’était une vraie chance pour l’autre, qu’elles étaient des femmes exceptionnelles. Et à aucun moment, il n’était question d’égo, de supériorité, ou de quoi que ce soit de malsain.

Il s’avère que depuis un mois, je me suis à nouveau inscrite sur le site de rencontres Ok Cupid. Ce n’était pas un besoin, ni même vraiment une envie. Plus une sorte de test, de « allons-y, tentons à nouveau ». Mais sans me brader, et en n’acceptant plus n’importe quoi. Etonnamment, 80% des hommes qui ont pris contact avec moi correspondaient à mes attentes, c’est-à-dire avoir de la conversation et que le sexe n’était pas une priorité, une attente. Chaque jour j’en suis étonnée mais ravie et reconnaissante car ma personnalité sapiosexuelle est comblée.

Il s’avère qu’il y a eu un beau coup de cœur avec l’un d’eux où la conversation était intense, fluide, intéressante, multiples, intimes (avec de mon côté une vraie expression de mes besoins, de mes peurs, ce qui a été assez inconfortable parfois car je me sentais bien plus à nu que lorsque je suis vraiment nue physiquement). Et puis, nous nous sommes rencontrés. La rencontre a été agréable mais en retenue. Ce qui m’a en partie déstabilisée. D’autant plus, qu’à partir de là, la conversation s’est tarie. Là où on s’écrivait intensément, toute la journée, depuis la conversation a de grands blancs, de grands plages de silence, rien n’est plus si évident. D’autant plus, qu’après lui en avoir autant dit, je me suis sentie vraiment perdue.

Alors, j’ai commencé à beaucoup me questionner : ai-je un souci quand une relation virtuelle se matérialise ? suis-je incapable de ressentir durablement des sentiments ? suis-je capable de ressentir de l’amour amoureux (je précise car j’aime mes amies, ma famille,…) ? est-on si déçu en me rencontrant ? ai-je besoin d’une intensité constante ? pourquoi les relations changent ? et ainsi de suite.

Et donc, comme je l’évoquais en début d’article, je suis actuellement en plein SPM, émotionnellement très difficile. Là où habituellement, cette conversation tarie me questionnerait, là elle me rend malade, elle m’attriste, elle me blesse, elle me met dans une situation d’incompréhension et d’instabilité douloureuses. Et peut-être une sensation de trahison. Mais sûrement plus liée à mes traumas.

Néanmoins, j’essaye de lui en parler ouvertement, d’évoquer mes besoins, mes peurs, mes questionnements. Et c’est là où je découvre la différence entre les femmes et les hommes.

Lorsque j’ai évoqué avec lui qu’actuellement, à cause de mes questionnements (que je n’ai pas évoqué avec lui car je n’ai ni la réponse ni la compréhension de tout cela. Je lui ai juste dit que j’étais en questionnement), je suis peut-être moins dans la dynamique de l’échange, d’initier l’échange ou que le thème me laisse coi et que par conséquent, j’attends de lui qu’il soit celui qui le prenne en charge, la réponse a été « mais pourquoi pas tu ne proposes pas une autre thématique ? » et « on me laisse la charge redoublée d’initier presque toutes les discussions même quand tu ne réponds pas aux précédentes ». Donc d’attendre de lui que oui il prenne en charge (pour un temps limité puisque cela ne dure que depuis quelques jours et c’est juste le temps de me laisser accueillir cette nouvelle dynamique), tout de suite c’est un poids, c’est déséquilibré. J’ai vraiment reçu cela violemment, comme une vraie injustice (et le sentiment d’injustice chez moi me met dans tous mes états). D’autant plus que je réponds à chaque fois à la discussion, je ne suis pas dans des réponses monosyllabiques où là j’entendrais la lassitude. Mais quand une femme prend les discussions en charge, c’est normal, c’est « naturel ». Je ne dis pas que c’est ce que lui pense, mais c’est ce que je moi j’ai ressenti et vécu depuis des années. Et sa réponse de le ressentir comme un poids, cela m’a fait penser à une remarque d’un de mes professeurs de CAPES qui nous disait que quelque soit à quel point une personne peut être avant-gardiste, elle reste une personne de son temps. Et c’est quelque chose que j’ai remarqué notamment chez les hommes (certes, sûrement chez les femmes aussi mais là mon questionnement est sur les hommes et les différences ^^). Cela a beau être des hommes « déconstruits », « à jour » sur le consentement, cela reste des hommes du 21e siècle. Et donc, prendre « tout » en charge sur un laps de temps court, cela semble trop demandé. Très vite, c’est « bah c’est bon, j’ai fait ma part, à toi quoi ». J’ai beau expliqué depuis plusieurs jours que c’est compliqué, que j’ai besoin d’aide, d’accompagnement, c’est trop demander. Je me suis faite la même remarque sur la subtilité du langage. Avec les hommes, le paternalisme intégré est assez facilement présent. Ils n’en ont pas spécialement conscience, mais il est là. Ils vont avoir tendance à nous infantiliser, à nous expliquer quoi faire avec un « mais pourquoi tu ne… », au lieu de simplement être là, dans un don désintéressé.

Et la différence des cycles hormonaux crée vraiment un fossé, une incompréhension. Je le constate vraiment. Les femmes vont de suite être dans la présence apaisante, l’écoute, peut-être aussi apporter une certaine légèreté lors de cette période difficile du SPM. Que chez un homme, ils vont bien l’entendre mais l’appliquer cela semble plus compliqué. C’est assez déstabilisant. D’autant plus que c’est la première fois que j’exprime clairement mes besoins et qu’en face j’ai un refus. Bien qu’intellectuellement, je l’entends (chacun à le droit de dire non), émotionnellement c’est très difficile et me fait ressentir un sentiment de solitude assez fort. Que ce soit juste ou non, je n’ai aucune motivation, je suis épuisée, et j’attends pour une fois, que l’autre prenne les choses en charge. Sauf que cela semble incompréhensible pour l’autre qu’il faut être capable de s’adapter en fonction du cycle de la femme.

Mon chemin de vie : être une dévoilante

Je sais que cela a parfois tendance à agacer mais j’aime utiliser le bon mot quand je parle, même si j’ai perdu un peu en vocabulaire. C’est essentiel pour moi d’être dans la justesse quand je m’exprime. Et aussi quand on me parle (d’où mes nombreux pourquoi ^^)

Cela a donc été une longue quête, tant dans ma réflexion que dans mes recherches, pour trouver le terme qui symboliserait ou même qui exprimerait clairement celle que je suis et aussi ce que je propose.

L’un des termes que nous retrouvons souvent est « coach ». Mais dans ce terme, il y a une forme disons de combativité qui ne me parle pas. En plus, cela me fait plus souvent penser à du sport qu’à un accompagnement disons plus doux mais pas plus calme ou moins intense. Et puis, c’est un terme très utilisé et je trouve que ce terme perd de son essence.

Je me questionnais aussi sur le terme d’accompagnante. Il me semblait plus juste car effectivement mon projet est d’accompagner sur une partie de la vie de la personne que je recevrai. Mais là encore, il me manquait une notion, une idée. Celle du lien, de la connexion.

Et puis, à force de feuilleter mon dictionnaire des synonymes, de laisser mûrir en moi ce que je lisais, un mot est apparu et est devenu une évidence.

Je suis une dévoilante.

Je vous accompagne, je vous coache, je suis celle qui plantera une première graine, celle qui va vous aider à enlever le voile que vous avez. Le voile qui limite votre connexion à votre corps, à vos valeurs, à votre alignement, à vos envies, à vos aspirations, à votre équilibre,…

SON CORPS, SA PREMIÈRE MAISON. Entre s’apprivoiser, sa (re)découverte, son rejet, une tentative d’amour… A la recherche d’un constant équilibre.

Il y a quelques années, Marion Seclin a écrit une lettre à son corps (https://www.youtube.com/watch?v=NCiD7EBrhlA&ab_channel=MarionSeclin). Je l’ai trouvé très inspirante et touchante. J’étais admirative de sa force intérieure qui lui a permis cette rencontre. J’avais un peu plus d’une trentaine d’années et il a été pour moi une croisée des chemins.

A partir du moment où j’ai pris conscience de mon corps, j’en étais déconnectée. Il vivait hors de ma conscience. Et j’ai développé de la dysmorphie. Je me voyais bien plus grosse que je ne l’étais vraiment. Et puis j’ai pris une trentaine de kilos sans m’en apercevoir. Mais je restais toujours déconnectée à mon corps.

Et puis, une première croisée des chemins pour me reconnecter à lui, la vidéo de Marion Seclin. J’écris moi même une lettre. Je pense que c’était le premier jalon de ma connexion. Puis je me suis formée à la sophrologie. Et là, wahou. Ma conscience et mon corps se connectent.

Je suis une personne qui somatise. Pendant plus de 20 ans, j’allais chez l’ostéopathe tous les 3 mois car mon sternum était bloqué. Sans pour autant « traiter la problématique » à la source. Tout simplement parce que je ne me posais pas la question. Et puis, la sophrologie. La première étape qu’on nous apprend est de nous connecter à notre corps. Ressentir ses messages. Lorsque notre corps se bloque, se casse, c’est parce que tout les autres messages subtiles n’ont pas été entendus.

Aujourd’hui, j’entends les murmures de mon corps. Oh, il continue de se bloquer car je somatise mais j’entends quand même ses murmures, ses messages. Et j’arrive à prendre du recul, à faire au mieux pour l’apaiser et rester connectée à ma conscience.

Pour autant, je ne suis pas encore dans cet amour, dans ce respect pour ce temple, pour ma première maison, mon corps.

Ce qui m’aide, c’est la photo. Régulièrement, je me prends en photos. Je ne parle pas de selfie, je parle de photos nu, face à moi même. Et je joue sur les pauses. Certes, en me mettant en valeur. Mais en passant par le canal de la photo, cela me permet d’avoir un regard plus bienveillant. Et il y a un an, un photographe amateur a pris contact avec moi. J’ai alors découvert le regard « neutre » du photographe, le jeu, l’exigence aussi des poses. Je me suis sentie en harmonie.

Le troisième jalon sur le chemin de mon équilibre avec mon corps est que j’ai arrêté de me maquiller tous les jours. Un soir, je me suis ouverte le mollet. 5 points de suture. Autant dire que le lendemain, pour aller au travail, je n’étais pas du tout, mais alors pas du tout motivée pour me maquiller. J’avoue, j’avais peur. Première personne que je rencontre arrivée au travail : « oh dis donc, ça te change ». Je change de couleurs. Et elle de poursuivre : « de te voir sans lunettes »… Et voilà. C’était tout simple. Il m’a quand même fallu plusieurs semaines avant que je redécouvre la beauté de mon visage au naturel. Aujourd’hui, je me maquille soit parce que j’en ai envie, soit à des moments où je ne me sens vraiment pas bien et que j’ai besoin d’un boost émotionnel. Alors, je me maquille mais avec plaisir et surtout en conscience. Quand je me démaquille, je suis bien moins sévère avec moi-même.

Alors certes, j’ai toujours mes 30 kilos « en trop », parfois, je me sens moche et me focalise sur mes « défauts ». Mais je me sens plus ancrée, plus moi-même, plus en équilibre. Et c’est un cadeau. Je ne l’apprécie pas chaque jour à sa juste valeur mais j’essaye de le savourer et de l’accueillir souvent.

Ecrire

Avant, j’avais un site internet et un blog. Je séparais les deux alors qu’ils étaient en dialogue permanent.

Et puis, j’ai fermé mon site et j’ai fermé mon blog. Et les mots n’ont plus réussi à sortir. Ils prenaient forme dans ma tête, des articles ont été écrits. Mais aucun ne s’est matérialisé. Un manque d’ancrage, une fatigue émotionnelle, un bouleversement personnel, tout ceci explique mon silence sur mon blog.

Et puis, l’envie de poser les mots qui dansent dans ma tête m’a reprise. De façon viscérale. Communiquer est primordial pour moi. Déjà pour évacuer ce qui risque de germer en moi si je le garde ou si je refuse de m’y confronter. Et pour l’autre. En partageant ce que je ressens, ce que je suis, j’espère planter une petite graine pour aider l’autre sur son chemin. Je n’ai pas pour autant le syndrome de la sauveuse. Je ne vais pas m’oublier pour permettre à l’autre de vivre.

Depuis quelques mois, un étincelle de vie s’est à nouveau connectée à moi et j’ai commencé à reprendre mon chemin. Cela a commencé par créer mon bullet journal. Et pour une fois, au bout de 5 ans, je l’ai entièrement complété et je l’utilise quotidiennement. J’adore cet équilibre entre créativité et structure. Puis j’ai repensé mon projet de vie : accompagner l’autre de manière plurielle sur son chemin. Pour cela, il est bon d’être visible. Je suis donc dans la création de mon site internet.

Et je pose mes premiers mots depuis plusieurs mois. C’est une joie.

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